Belami II termine 2ème à la route des Îles avec son nouveau jibTop.

1er test en régate du nouveau jibTop. Dans des airs allant de 4 à 12 noeuds de vent, le Esse 850 Belami II termine en 2ème place en réel et 2ème place en compensé après presque 10h de course.
Cette régate a été parfaite pour tester cette nouvelle voile (voir article précédent pour les détails) et apprendre à l’utiliser. Pensant initialement qu’elle ne serait utilisée au près serré que jusqu’à 5-6 noeuds de vent réel, il s’avère qu’on peut la garder jusqu’à plus de 8 noeuds de vent. Et si l’angle augmente légèrement et qu’on doit commencer à ouvrir, il n’y a pas vraiment de limite. La régate s’est beaucoup déroulée à l’aller sur un angle parfait pour le nouveau code 0 (Asy75%) du Aebi 950. Nous avons pu le tenir en vitesse pure, alors qu’il a un moins bon rating et donc qu’il devrait aller légèrement plus vite à cet angle.

Quelques découvertes quand à l’utilisation pour la 1ère fois en régate (de nuit) lui ont permis de nous prendre 5 minutes à Rolle, nous mettant provisoirement en tête en temps compensé. Mais, surtout 20 minutes sur le retour en touchant le vent de la plaine du Rhône l’amenant jusqu’à l’arrivée alors que nous sommes arrivés avec les derniers souffles.
L’équipage de Zénitude mérite leur victoire pour une course bien menée et nous sommes heureux d’avoir pu en apprendre plus sur notre nouveau jibTop qui en a encore beaucoup sous la pédale.

Top Voiles vous présente son nouveau développement inédit pour la jauge SRS (Léman, lac de Neuchâtel…) : le jibTop !!!

Après plusieurs mois de tests et réflexions, Top Voiles est fier de vous présenter son dernier développement. Les voiliers souhaitant courir en temps compensé sont soumis à plusieurs restrictions. Votre voile d’avant est mesurée et les largeurs sont lourdement pénalisées, ainsi que la longueur hors tout du bateau. Il est donc intéressant de garder des voiles d’avant étroites, au détriment de votre temps réel…et du fun dans les petits airs lacustres.
Pour combler cela, des asymétriques très plats existent depuis longtemps, leur contrainte étant d’avoir une largeur à mi-hauteur supérieure aux 75% de la base. Ainsi, il n’est pas possible de remonter au près et impose également des changements de spis pénalisant, lorsque l’angle du vent augmente.
Le jibTop qui est déjà utilisé en IRC pour les bords de bon plein est une voile jaugée comme un foc et permet donc d’avoir des volumes beaucoup plus plats. Initialement prévu pour remonter légèrement plus qu’un asy (75%), il s’avère qu’après quelques adaptations cette voile permet non seulement de serrer au plus près, mais également de remonter 5 à 8 degrés plus haut qu’avec le foc normal.
Les tests ont été fait entre deux Esse 850, monotype performant et bien connu sur le Léman. L’un avec le jibTop et le second voilé monotype. Deux équipages performants ont utilisé et se sont échangés les deux bateaux tests. Les résultats sont au delà des espérances. 5 à 8 degrés plus haut au près serré et des accélérations impressionnantes pour atteindre les targets.
Cette voile est évidement efficace en ouvrant les angles et remplace les asy 75% permettant ainsi de passer de la configuration du près au grand spi de descente sans avoir à affaler de voile, simplement en roulant le jibTop, comme un génois volant et en roulant ou affalant le foc normal, comme habituellement.
Ainsi, vous doublez votre surface de voile d’avant lorsque nécessaire en ajoutant une voile extrêmement polyvalente, vous simplifiez les manoeuvres de changement de voiles et vous ne perdez aucun point en rating SRS. La jauge SRS tient compte de votre plus grande voile d’avant, mais aucunement du nombre de voiles que vous portez.
Intrigué ? n’hésitez pas à m’appeler pour en parler ou pour se voire sur votre bateau 😉
La nouvelle génération de voiles de petit temps permettant de booster votre voilier sans perdre en rating est née.

Arnaud

Comment enlever la colle d’un vieux logo ?

image vieille colle et diluant

Tout le monde s’est déjà retrouvé à devoir changer un numéro ou enlever un vieux logo collé sur une grand-voile. Sur le principe, voilà une action qui n’est pas bien effrayante. On a donc tendance à vouloir le faire en vitesse dans le salon. Seulement voilà, plus les autocollants ont été exposés et plus la colle se sent à l’aise sur une voile. Vous allez donc devoir  retirer le tissu du numéro alors que malencontreusement l’adhésif restera sur la voile. Nous allons voir ensuite comment enlever cette colle.

Il faut vous munir d’une raclette (non tranchante), de beaucoup de papier ou chiffons et de diluant. Le Thinner ou l’acétone ne posent pas de problèmes. Il faudra éviter qu’il y ait trop d’infiltrations s’il y a une couture, mais contrairement aux légendes urbaines, les voiles résistent bien à ces produits, de nos jours.

En premier temps, il faut imbiber fortement la colle afin que le diluant la ramolisse. Vous pouvez le faire simplement en tamponnant avec un chiffon ou carrément en versant le liquide sur la voile et en le répartissant avec le chiffon. Quelques minutes sont nécessaires pour que ça agisse.

A l’aide de la raclette, il faut enlever le maximum de colle. Plus elle est imbibée et plus elle s’enlève facilement. Utilisez les chiffons pour nettoyer la raclette régulièrement.

S’il y a un peu de résidu à cause du relief du tissu. Il reste alors à frotter la surface à l’aide des chiffons imbibés du diluant. La colle passant du tissu sur le chiffon, il est impératif de le changer régulièrement. Sinon, vous ne ferez que de l’étaler.

Une fois qu’il n’y a plus de colle et que le diluant a séché, la voile doit être comme s’il n’y avait jamais rien eu. Si vous êtes un peu perfectioniste, vous pouvez encore saupoudrer la partie nettoyée avec du talc. La poudre blanche sera évacuée à la première pluie et vous serez certain de ne plus avoir de particules collantes. Mais attention, il faudra en priorité poser les nouveaux numéros avant de talquer, faute de quoi, le numéro ne collerait pas bien.

Petite note avant de se mettre à l’ouvrage : il est vivement conseillé de pratiquer dans une pièce très aérée et de préférence en dehors des heures de repas si vous ne souhaitez pas avoir des problèmes de digestion. Ces disolvants étant nocifs, il faut éviter de trop les respirer. Ils ont tendance à décupler les sensibilités ce qui peut donner des situations désagréables, selon votre état d’esprit du moment.